réaction au passage de Denis Chabroullet sur un temps de Pauchon sur France inter
Bonjour,
Je viens de suivre avec intérêt l'émission "UN TEMPS DE POCHON" sur
France Inter consacrée au théâtre de la Mezzanine, et je viens de me
rendre sur votre site web.
J'ai trouvé Monsier Chabroullet particulièrement convainquant et
employant des arguments à la fois simples et justes.
Le dernier tableau de Didon et Aenée (la mort de Didon), et l'oeuvre
de Purcell en général, me hérisse le poil à moi aussi ! Et pourtant je
ne suis ni "jeune" avec ma petite quarantaine, ni habitant des
"quartiers", ni membre de la haute bourgeoisie de l'ouest parisien...
L'universalité de l'émotion est une chose qui a été mise en avant avec
brio par Monsieur Chabroullet, tout comme le décalage entre les
intentions affichées et les actions de la classe politique.
Quel merveilleuse façon de faire comprendre que la culture, loin des
cercles élitistes ou certains tentent de la confiner, peut toucher
tout le monde et atteindre ce qu'il y a de plus humain en nous !
En cette période de crise où pas mal de gens pensent qu'il y a des
urgences économiques prioritaires et des conséquences sociales (certes
dramatiques pour certains cas), il plus que jamais nécessaire que la
culture joue ce rôle qui est de faire appel à ce qu'il y a de plus
humain en nous. Ce n'est hélas pas ce que pensent nos politiques qui
relèguent la culture comme le cadet de leurs soucis...
J'ai été particulièrement sensible au devenir de cette compagnie et à
la destination incertaine qui est prévue pour ce théâtre. J'y suis
d'autant plus sensible que suis un "voisin". Je vis en effet dans le
petit village de Servon près de Brie Comte Robert, et Lieusaint n'est
qu'à quelques km...
Je ne sais pas ce que je peux faire de mon côté pour m'associer à
votre combat pour la survie du théâtre et la poursuite du projet
"Didon et Aenée", mais j'aimerais pouvoir être utile...
A toutes fins utiles, je suis photographe. Si cette information vous
semble avoir une quelconque utilité pour votre cause...
Bien cordialement et avec toute ma sympathie pour le combat que vous
menez,
Patrick Bosc
Servon